Recrutement d’un profil comptable : les 7 erreurs à éviter

Recrutement d’un profil comptable : les 7 erreurs à éviter

7 erreurs à ne pas commettre lorsque l’on recrute un profil comptable

Recruter un profil comptable est une tâche délicate, car les métiers du chiffre requièrent des compétences techniques spécifiques. Pourtant, un mauvais recrutement risque d’avoir de lourdes conséquences sur l’entreprise (perte de temps, augmentation des coûts…). Afin de vous aider à prendre la bonne décision, voici 7 erreurs à ne pas commettre lors de l’embauche d’un profil comptable.

Erreur n° 1 : ne pas définir de profil de poste

Que le recrutement porte sur un poste de contrôleur de gestion, d’assistant comptable, de gestionnaire de paie ou autre, les compétences requises sont toujours techniques. Travailler dans le domaine des chiffres ne s’improvise pas, car un cursus de formation et des diplômes spécifiques sont demandés. En l’occurrence, un BTS, un DCG, un DSCG ou même un DEC peuvent être sollicités selon le poste à pourvoir. Il importe alors de définir un profil de poste détaillé afin de recruter une personne correspondant réellement à la réalité du marché.

Pour ce faire, il convient de créer une fiche de poste ou de se référer à celle déjà existante. À part les diplômes, ce document indique aussi les qualités requises telles que la rigueur, le dynamisme et l’intégrité. Les agents RH s’appuient aussi sur cette fiche afin de découvrir les missions et les tâches incombant à la fonction. Cela peut concerner les plans comptables, la fiscalité, la gestion, etc.

Erreur n° 2 : survendre ou ne pas expliquer suffisamment le poste

L’offre d’emploi relative au profil comptable recherché doit mentionner les informations importantes, notamment les compétences, les qualités et les missions. D’un côté, cela repoussera naturellement les personnes ne correspondant pas aux exigences du poste. D’un autre côté, cela aidera les candidats potentiels à prendre une décision quant à leur décision de postuler ou non.

À l’inverse, un poste survendu ou excessivement embelli par rapport à la réalité risque de décevoir le collaborateur nouvellement embauché. Le cas échéant, il arrive que ce dernier désiste et démissionne. À ce moment-là, l’entreprise doit recommencer le processus de recrutement tout en tenant compte de l’urgence de la situation.

Erreur n° 3 : ne pas confier la pré-sélection à un technicien du métier

Ne pas confier la pré-sélection à un technicien du métier constitue aussi une erreur à ne pas commettre. En fonction de l’entreprise, ce spécialiste peut être le DAF, le RAF, le chef comptable, etc. Il est le mieux placé pour décider si le candidat répond à ses exigences en termes de compétences et de performances. Comme il connaît son équipe, il sait aussi reconnaître si celui-ci pourra s’y adapter.

Erreur n° 4 : ne pas faire passer de test au candidat

Si le candidat dispose du diplôme requis pour le poste comptable, il est toujours judicieux de vérifier ses compétences et ses qualités. Afin d’être sûr d’embaucher la bonne personne, trois types de tests sont préconisés :
  • les tests de finances ou tests de comptabilité (relatifs à chaque spécificité du métier) ;
  • les tests d’aptitude (centrés sur les mathématiques, la culture générale, l’informatique…) ;
  • les tests de personnalité (mises en situation réelle, études de cas…).

Les tests dédiés au recrutement d’un profil comptable peuvent être réalisés en local ou en ligne, selon l’organisation de l’entreprise ou du cabinet.

Erreur n° 5 : ne pas vérifier la disponibilité du candidat

Les entreprises et les cabinets comptables rémunèrent leurs collaborateurs de différentes manières. Certains paient sur une base de 35 h avec une modulation horaire, tandis que d’autres partent sur 39 h avec règlement des heures supplémentaires. D’autres embauchent également des cadres au forfait, notamment au jour, au mois ou à l’année. Pendant le recrutement, le plus important est de vérifier l’adéquation du candidat potentiel avec les conditions de travail de l’entreprise ou du cabinet comptable.

Erreur n° 6 : négliger le manque de rigueur du candidat

Quel que soit le poste qu’il occupe, un professionnel du chiffre doit maîtriser les diverses obligations sociales, fiscales et comptables imposées par la loi. Suivi de trésorerie, optimisation de productivité, maîtrise de coûts, gestion de paie, réalisation de déclarations obligatoires…, toutes ces missions requièrent de la rigueur. Inutile de vous faire un dessin quant aux dégâts provoqués par un bilan financier truffé d’erreurs par exemple. Il convient alors d’observer particulièrement cette qualité lors du test et de l’entretien d’embauche.

Erreur n° 7 : se contenter d’un candidat compétent, mais peu motivé

Une fois le candidat validé par un technicien du métier, le service RH ou la direction générale prend le relais. Cette étape consiste notamment à voir son adaptabilité aux critères de l’entreprise et à valider ou non son intégration. Il est également bon de jauger sa motivation quant à la réalisation d’heures supplémentaires. Pendant la période fiscale, des contraintes horaires peuvent notamment survenir afin de respecter les différents délais légaux. Un collaborateur nouvellement embauché n’ayant pas été informé de cette éventualité dès l’étape du recrutement risque d’être démotivé et de quitter l’entreprise.

Toutes les personnes souhaitant exercer un métier du chiffre doivent être conscientes de la disponibilité requise dans ce domaine et s’y préparer. Vous l’aurez compris, les diplômes de comptabilité ne suffisent pas. Des qualités spécifiques et une bonne motivation sont aussi exigées par certaines entreprises et certains cabinets. Quoi qu’il en soit, vous trouverez sur le site ComptaJob.fr plusieurs candidats répondant à ces critères et prêts à rejoindre votre équipe.

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