La fiscalité d’Amazon

Cible de plusieurs associations de contribuables en raison de sa fiscalité, le géant du e- commerce Amazon a riposté en publiant le montant de ses prélèvements obligatoires versés dans l’Hexagone. Tour d’horizon du débat sur la fiscalité d’Amazon.

Les impôts d’Amazon en France

Régulièrement accusé par ses détracteurs évasion fiscale, le géant du e-commerce Amazon a dévoilé la semaine dernière le montant des prélèvements obligatoires liés à ses activités dans l’Hexagone au cours de l’année 2018 : 250 millions d’euros, dont plus de 150 millions correspondant à des prélèvements directs (impôt sur les sociétés, cotisations patronales, impôts locaux, etc.). Pour le directeur général d'Amazon France, Frédéric Duval, la publication de ces chiffres sur les impôts d’Amazon devrait contribuer à éclairer le débat sur la contribution des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) aux services publics de leurs pays d’implantation.

Controverses sur la fiscalité d’Amazon

Cette révélation sur les impôts d’Amazon en France survient alors même que l’association I- Buycott a annoncé son intention de saisir la justice en vue de reconnaître un « préjudice de solidarité » porté par le géant du e-commerce aux citoyens français. Plus spécifiquement, l’association estime que les impôts d’Amazon en Europe sont 75% inférieurs à leur niveau réellement dû, en raison de pratiques assimilables à une optimisation fiscale agressive. À titre de comparaison par rapport aux impôts versés par Amazon, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5milliards d’euros en France au cours de l’année dernière, contre 233 milliards dans le monde. La fiscalité d’Amazon et des grandes entreprises vous intéresse ? Faites un tour sur ComptaJob.fr, le site de référence en matière d’emploi comptable.

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Fiscalité : Amazon a payé 250 millions d’euros en 2018